jeudi 18 décembre 2008

SOUAD MASSI A VILLEPINTE


Artiste phare de la nouvelle génération d'artistes algériens, belle, généreuse, sensible et émouvante, Souad Massi déborde de talent et d'humanité et apporte un son nouveau à la musique algérienne. Comparée souvent à Tracy Chapman ou Joan Baez grâce à sa voix douce et pure, elle a enregistré des duos avec Marc Lavoine sur le titre "Paris", Ismaël Lo et Florent Pagny. Reconnue dans le monde entier grâce à sa voix douce et pure, elle parvient à marier sans artifice les traditions arabo-andalouses à la pop et au folk anglo-saxon. Finalement, c'est à une sorte de conception personnelle du blues qu'elle aboutit, étroitement liée à sa propre histoire : celle d'une artiste algérienne que tout poussait à l'échange et que les tristes réalités politiques ont conduite à l'exil.

(…) Pour Souad Massi, comme pour son groupe, chaque scène représente une expérience unique. Enrichie par tant d'expériences, la chanteuse est bien partie pour conquérir beaucoup d'autres contrées de la planète et pour gagner d'autres trophées, en plus de la Victoire de la Musique et du B.B.C. World, tous récents (…).

EL WATAN

Concert
Samedi 31 janvier 2009 à 20h30
Durée : 1h30
Tarif plein : 13 €
Tarif réduit : 10 €
Placement libre





"Paris", duo avec Marc Lavoine

mardi 2 décembre 2008

UN ONE MAN SHOW EPOUSTOUFLANT


Après avoir exploré d'autres univers comme la chanson, la télé et la comédie musicale, Anthony Kavanagh revient à ses premières amours : l'humour avec un stand-up 100 % comique. A sa manière très nord-américaine et très « punchy », où les gags se succèdent aussi vite que les temps de respiration de la salle, il s'appuiera sur sa fameuse gestuelle, ses surprenants bruitages et ses mimiques inimitables pour souligner sa galerie de portraits dans laquelle il dissèque les travers de son entourage, de la société et des personnages de tous milieux qu'il a croisé durant ces cinq dernières années qui forment une galerie de portraits époustouflants de vérité.
Un œil aiguisé et un ton toujours pétillant et caustique, mais jamais vulgaire…

Humour
Mise en scène : Anthony Kavanagh er rémy Caccia
Lumières : Alain Longchampt
Mardi 16 décembre 2008
20h30
Durée : 1h30
Tarif plein : 21,50 €
Tarif réduit : 15,30 €
Placement numéroté


Anthony Kavanagh évolue dans le paysage artistique hors catégorie. Homme aux multiples facettes et aux multiples talents, il présente à Villepinte son nouveau one-man show : AnthonyKavanagh.com.

Villepinte Citoyenne : Avec ce nouveau one-man show, vous revenez à la scène. Vous en ressentiez le besoin ?

Antony Kavanagh : Je reviens à mes premières amours : l'humour, avec un stand-up 100 % comique. Pendant les cinq dernières années, j’ai exploré d'autres univers comme la chanson, la télévision et la comédie musicale. Mais, de toutes les scènes, ce sont les planches que j’affectionne. J’ai appris mon métier d’humoriste au contact du public, et c’est sur scène que je prends et donne le plus de plaisir.


V.C. : Comment définiriez vous votre spectacle ?

A.K. : Mon spectacle est un régal d'humour à la sauce nord-américaine. Entre persiflage et fou rire, ironie dévastatrice et mauvaise foi hilarante, rien n'échappe à mon regard d'observateur. Je vous propose de rire de la vie, de ses mœurs et de ses avatars, des diktats de la beauté, de la télé, des nouvelles technologies. J’aime piquer là où ça fait mal, en pointant les vérités d'évidence, les sujets tabous et dérangeants.


V.C. : Quels sont les différents thèmes abordés ?

A.K. : J’étrille de mon humour acide la bêtise, le racisme, les conformismes, mais surtout les changements qui se sont opérés en cinq ans. Je passe au crible tous les travers de la société, les errements de notre époque, l'évolution des mœurs : les sites de rencontres, Internet, l'avènement d'une femme candidate aux présidentielles, l'hyperconsumérisme jusqu'au ridicule avec l'invasion des produits de beauté pour femmes jusqu'à l'overdose. Je parle de l'évolution de mes contemporains et du langage (avant Ségolène était un prénom de droite et Rachida, un prénom de gauche. Aujourd'hui, c'est le contraire !).

Je n’omets pas de faire un audit personnel : de ma nouvelle coupe de cheveux, en passant par mon chien, ma femme de sa vie, et même mon horloge biologique (l'envie d'avoir un bébé,…). Sans oublier les nouvelles séries télé (24 h, Desperate, Grey's,Anatomy…).


V.C. : En décembre, vous avez une activité brûlante.

A.K. : J’ai tourné dans le prochain film d'Etienne Chatiliez Agathe Cléry, qui sort le 3 décembre. J’y tiens le premier rôle masculin et je donne la réplique à Valérie Lemercier. Le 3 décembre toujours vous pourrez découvrir le deuxième opus du film Madagascar. Je prête ma voix au personnage de Marty le Zèbre, que j’avais déjà interprété dans l'édition 1. Enfin, début décembre sortira le DVD de mon spectacle AnthonyKavanagh.com.


V.C. : C’est la seconde fois que vous venez à Villepinte. Est-ce que ça a une signification pour vous de venir ici ?

C’est toujours un plaisir que de venir à la rencontre d’un public comme celui de Villepinte. Je garde un bon souvenir de mon premier passage et j’espère pouvoir faire rire une nouvelle fois les Villepintois.

vendredi 7 novembre 2008

La voix grave et chaleureuse de Bonga


35 ans de carrière, quasiment autant d'albums enregistrés, il est l'âme musicale de l'Angola tant par sa musique que par sa voix, grave et éraillée, qui envoute d'emblée comme sur l'excellent morceau "Mona ki n'gui xiça", inclus dans la bande-son du film de Cédric Kaplish "Chacun cherche son chat" et que l'on retrouvre sur son dernier opus "Bairro" sorti en octobre 2008. Dans les années 70, il redonne vie à un titre traditionnel, "Sodade", avant que "la diva aux pieds nus", Césaria Evora, ne le reprenne à son compte et le popularise internationalement. Des harmonies délicates, des airs mélancoliques mais également des rythmes entraînants qui chaloupent sont un peu son fond de commerce musical. Depuis plus de 30 ans, Bonga est la voix de l'Angola, celle de la Semba, ancêtre capverdien de la samba, pays qu'il quitta à 23 ans pour devenir en exil le leader du Mouvement Populaire de Libération. Jose Adelino Barcelo de Carvalho alias Bonga montrera du haut de ses 65 ans printemps qu'il a toujours la fougue communicatrice lors de son concert villepintois dans le cadre du festival Africolor. A ne pas manquer

L'excellent morceau "Mona ki n'gui xiça" de Bonga



Le "mondomix" de Bonga : extraits live et interview

lundi 20 octobre 2008

Molière revisité : "Les femmes savantes"


Alors qu'Henriette envisage d'épouser Clitandre, Philaminte, sa mère, s'oppose à cette union, préférant la marier à un bel esprit fat et calculateur : Trissotin.
Tous, petits et grands, adoreront ces personnages, hauts en couleur, cette vitalité, ces mots venus d'ailleurs et ce questionnement autour des mots « sales » ou pas… C'est une langue magnifique que Molière nous invite à écouter et cette pièce, truffée de vers célèbres, est un florilège de drôleries, d'impertinence et de scènes comiques… que le temps n'a en rien altérées !
Théâtre de Molière
Par la Compagnie des Lumières
Mise en scène : Véronique Costa
Vendredi 7 novembre 2008 à 20h30
Espaces V Roger Lefort



Molière remonte sur scène à Villepinte
Le 7 novembre, Villepinte accueillait "Les Femmes Savantes", une pièce de Molière, un des plus grands auteurs de théâtre français. Deux heures de divertissement qui permettront de découvrir ou redécouvrir un texte classique aux multiples richesses. Villepinte Citoyenne a rencontré le metteur en scène de la pièce, Véronique Costa.

C’est à vous, metteur en scène, la femme de l’ombre que revient la responsabilité de présenter votre compagnie de théâtre.

Comédienne depuis vingt ans, j'ai eu envie de passer à la mise en scène. J’ai créé il y a cinq ans la Compagnie des Lumières avec laquelle j’anime également des ateliers pour les amateurs. Les femmes savantes est ma troisième mise en scène. Cette pièce me touche beaucoup car elle est très drôle et n’a pas été souvent montée. Nous l’avons joué à Clichy ainsi qu’à Chantilly et elle a reçu à chaque fois un accueil très favorable. J’espère rencontrer le même succès à Villepinte.

S’attaquer à une pièce de Molière comme les Femmes Savantes est-ce un défi ?
La pièce des Femmes savantes est très moderne : Molière a mis en scène, à travers un couple, deux philosophies de vie qui s’opposent : le versant matérialiste et le domaine de l’esprit, porté par les femmes. La pièce aborde des thématiques très contemporaines, comme le mariage, l’importance du langage ou le rôle des femmes, thématiques que j’ai mis en valeur en m’appuyant sur le comique et le suspense. Qui Henriette va-t-elle épouser ? Le beau Clitandre qu’elle aime ou le pédant Trissotin, imposé par sa mère Philaminte ? Jusqu’à la dernière scène, le spectateur est tenu en haleine.

Quels sont vos partis pris de mise en scène ?
La mise en scène est très épurée. Les décors sont volontairement simplifiés et les costumes sobres. J’ai beaucoup travaillé sur les enchaînements et sur le rythme : les scènes et les cinq actes défilent, sans que l’on ne voit le temps passer. Toute la pièce est portée par le jeu des comédiens. Ils sont dix, cinq hommes et cinq femmes à livrer une interprétation de très grande qualité. Ils donnent vie à des personnages attachants, hauts en couleur qui sont surtout très drôles.

Comment parvenez-vous à rendre facile d’accès le texte de la pièce, composé d’alexandrins ?
Les alexandrins sont généralement dévolus à la tragédie classique mais Molière les utilise dans certaines de ses comédies. J’ai tenu à respecter à la lettre le rythme des douze syllabes. Pour y parvenir sans dévoyer le texte, les comédiens ne disent pas les vers, ils les vivent. Au bout de quelques scènes, l’oreille des spectateurs s’accoutume à l’alexandrin et se laisse porter par la beauté de la langue de Molière. De surcroît, la pièce regorge de formules célèbres : « qui veut noyer son chien l'accuse de la rage », « Un sot savant est sot plus qu'un sot ignorant ».

Est-ce que cela a une signification pour vous de présenter votre pièce à Villepinte, dans une ville de la Seine-Saint-Denis ?
J’ai toujours eu l’ambition de faire du théâtre accessible à tous, qui ne soit ni élitiste, ni populiste. Les femmes savantes sont une pièce qui peut toucher toutes les générations et tous les publics. Lorsque la pièce a été jouée à Clichy, les adolescents l’ont tout particulièrement apprécié. En ayant travaillé avec des collégiens et lycéens au sein d’ateliers théâtre, j’ai appris à connaître leurs goûts et à cerner leurs attente. J’ai tout simplement injecté dans la pièce des Femmes Savantes quelques ingrédients qui marchent à coup sûr : le rythme, l’expression des sentiments, les coups de théâtre. Pour laisser le suspense intact, je n’en dirais pas plus, mais sachez que la pièce se conclue par une surprise.

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mardi 14 octobre 2008

La Reine de la chanson raï


Avec sa voix gutturale et voluptueuse, Cheba Zahouania compte parmi les plus grandes figures du raï d'aujourd'hui. Elle fera l'ouverture de la saison culturelle 2008-2009 de Villepinte. D'abord chanteuse dans un ensemble féminin de meddahâtes, c'est en 1981 que cette algérienne réalise son 1er enregistrement. La reconnaissance arrive, cinq ans plus tard, avec Khâli ya khâli (Mon oncle, oh mon oncle), qu'elle interprète en compagnie de Cheb Hamid. Puis, en 1987, c'est le succès avec El Barraka (La Baraque), une chanson sulfureuse qu'elle chante en duo avec le regretté Cheb Hasni. Celle qui s'est choisi Zahouania (La Joyeuse) pour nom de scène excelle aussi bien dans le registre du raï traditionnel des cheikhât que dans le raï moderne.

VENDREDI 17 OCTOBRE
ESPACES V ROGER LEFORT
VILLEPINTE
20H30



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